Tunisie : des responsables policiers arabes appellent à plus de coopération dans la lutte contre la drogue
La 48e Conférence des dirigeants arabes de la police et de la sécurité s'est achevée mercredi en Tunisie par un appel de ses participants en faveur de l'importance d'une coopération arabe plus fructueuse et soudée dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogue.
Cette conférence, organisée au siège du conseil des ministres arabes de l'Intérieur, basé à Tunis, a donné des résultats "qui contribueront sans aucun doute au renforcement de la sécurité arabe, ainsi que davantage de coopération pour relever les défis auxquels est confrontée la région arabe", a commenté le service de presse du secrétariat général du conseil.
Les participants ont souligné l'importance d'une coopération arabe plus fructueuse et soudée dans le domaine de la lutte contre le trafic de drogue, désormais un fléau "incurable" qui met en danger la vie et la santé des peuples, menace la voie du développement et érode les économies des pays en plus de d'autres fléaux notamment le blanchiment d'argent.
Dans ce contexte, la déclaration finale de la conférence souhaite, entre autres, l'organisation de campagnes de sensibilisation, soulignant en même temps le rôle important joué par les médias dans ce domaine, ainsi que les efforts déployés par les pays arabes pour faire face à ce problème et la coordination existante entre eux et les autres pays de part le monde.
La conférence a également appelé les Etats membres à intensifier les programmes de sensibilisation sur le danger de la cybercriminalité et à révéler les méthodes utilisées par les fraudeurs pour pénétrer les appareils et les comptes, notamment en lançant des campagnes coordonnées de sensibilisation du public pour, ainsi, inciter le public à signaler les sites de phishing et de tromperie via la Toile.
Il sera, d'un autre côté, nécessaire pour les pays membres de travailler pour fournir les ressources et équipements nécessaires aux agences spécialisées dans la lutte contre les délits de fraude financière électronique, de manière à leur permettre de lutter contre ces délits et de promouvoir l'efficacité des ressources humaines opérant dans les filières liées à ce domaine.
Les autorités chargées d'enquêter sur les crimes de fraude financière sont, par ailleurs, appelées à accélérer les procédures visant à résoudre le crime et à retrouver les responsables, afin que les preuves électroniques ne soient pas perdues partiellement ou totalement, compte tenu de la nature changeante et mutante des preuves numériques.
Les résultats de cette conférence ont été transmis au secrétariat général du conseil des ministres arabes de l'Intérieur en vue de leur soumission à la prochaine session ministérielle et la prise de décisions adéquates.