Les hostilités ont provoqué le déplacement de plus de 880 000 personnes au Liban et la sécurité alimentaire s'est détériorée (ONU)
Les acteurs humanitaires des Nations Unies ont déclaré jeudi que les ordres d'évacuation et les frappes aériennes ont forcé plus de 880 000 personnes à quitter leurs maisons au Liban, dont plus de 500 000 ont fui vers la Syrie.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a indiqué que les personnes restées au Liban sont confrontées à une détérioration de la sécurité alimentaire.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que plus de 880 000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays, dont plus de 20 000 migrants qui ont été contraints de fuir à la fois leur domicile et leur lieu de travail.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que plus de 500 000 personnes ont quitté le Liban pour la Syrie et que plus de la moitié d'entre elles sont des enfants. Le HCR les accompagne, entre autres, en leur apportant un soutien psychosocial pour les aider à faire face aux traumatismes et à l'impact émotionnel du déplacement.
L'OCHA a rappelé que les civils doivent être protégés indépendamment de leur choix de rester chez eux ou de fuir.
Le bureau a également indiqué que le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévoient une détérioration de la sécurité alimentaire au Liban.
"L'escalade continue du conflit depuis septembre 2024 a gravement perturbé les chaînes d'approvisionnement et aggravé l'insécurité alimentaire, qui touche désormais plus de 1,2 million de personnes", ont indiqué le PAM et la FAO. "Près d'un quart de la population libanaise souffre déjà d'une consommation alimentaire insuffisante et la situation devrait encore se détériorer alors que les prix des denrées alimentaires restent élevés." F