Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a condamné lundi l'attaque contre un hélicoptère de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) survenue dimanche en périphérie de la ville de Goma, province du Nord-Kivu (est).
Dans un communiqué publié lundi, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a déclaré que l'attaque contre cet hélicoptère de type Oryx s'était déroulée dans la zone sous contrôle des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), 24 heures après le cessez-le-feu décrété à Bujumbura par les chefs d'Etat de la région de l'Afrique de l'Est (EAC).
Un hélicoptère de la MONUSCO qui a décollé ce dimanche en début d'après-midi de Beni, dans la province du Nord-Kivu, à destination de Goma, chef-lieu de la même province,"a essuyé des tirs", a indiqué dimanche la MONUSCO sur son compte Twitter, ajoutant que l'appareil était néanmoins parvenu à atterrir à Goma.
Au cours de cette attaque intervenue dans la zone de Rusayo, en territoire de Nyiragongo, au moins un membre de l'équipage a trouvé la mort et un autre Casque bleu a été blessé, selon le communiqué de la MONSUCO. Et d'après le gouvernement congolais, cette attaque a occasionné la mort d'un technicien de l'équipage et a blessé le pilote.
Depuis plusieurs mois, l'armée congolaise se bat contre les rebelles du M23 qui occupent plusieurs zones dans le territoire de Rutshuru et une partie du territoire de Masisi dont les combats sont toujours en cours.
