La stratégie régionale de bioéconomie approuvée récemment par le Conseil des ministres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) sera un facteur clé dans la promotion de la sécurité alimentaire et de l'agriculture durable dans la région, a souligné l'EAC dans un communiqué publié jeudi soir.
Selon le communiqué, diffusé par le siège de l'EAC à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, la stratégie de bioéconomie augmentera les opportunités pour les Etats membres du bloc d'approfondir leur coopération dans le développement d'une bioéconomie durable et résiliente.
"Grâce à cette stratégie, les Etats membres de l'EAC intensifieront leurs bio-innovations, partageront leurs connaissances scientifiques et harmoniseront les politiques, les normes et les réglementations en matière de bio-fabrication et de commerce régional", a déclaré Peter Mathuki, secrétaire général de l'EAC.
Selon M. Mathuki, du fait de sa riche diversité en ressources biologiques et d'une grande proportion de terres arables, la région de l'Afrique de l'Est possède un avantage comparatif en termes de bio-fabrication et de produits biosourcés.
"La stratégie est alignée sur les engagements en matière de durabilité environnementale, d'adaptation et d'atténuation du changement climatique, et de changement des pratiques non durables par les pays de la région", a-t-il ajouté.
D'après le communiqué, l'élaboration de la stratégie régionale de bioéconomie pour l'Afrique de l'Est a commencé en 2019 par le biais d'un processus consultatif national et régional dirigé par la Commission des sciences et technologies de l'Afrique de l'Est et les conseils et commissions nationaux des sciences et technologies.
Les Etats membres de l'EAC sont le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, la République démocratique du Congo et l'Ouganda.
