Le 22 novembre, un dialogue sur le thème de la protection des océans et du développement durable a réuni des experts et universitaires ainsi que des représentants de la jeunesse des trois villes portuaires de Xiamen en Chine, Nice en France et Durban en Afrique du Sud pour discuter des modalités de coopération dans ces deux domaines, recevant un fort soutien des gouvernements des trois pays et des organisations internationales concernées.
En avril 2021, lors de la publication d’un rapport d’évaluation sur l’état des océans, le secrétaire général de l’ONU António Guterres avait déclaré que la pression des activités humaines continuait de nuire aux océans. « La durabilité des océans dépend de notre collaboration à tous, notamment par des recherches conjointes, le développement des capacités et le partage des données, des informations et des technologies », a-t-il dit. La Conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne fin juin 2022 a appelé à ouvrir un « nouveau chapitre de l’action mondiale en faveur des océans » avec l’appui des sciences et technologies et de l’innovation.
En réponse à cet appel, le gouvernement chinois a pris une trentaine d’engagements volontaires dans la protection, l’utilisation et la restauration des zones côtières, l’alerte précoce aux catastrophes maritimes, l’énergie marine et la désalinisation, l’aide au développement pour petits pays insulaires et le partenariat bleu dans le monde, et formulé le plan « Émission négative de carbone par l’océan mondial », contribuant ainsi au plan « Décennie des océans » des Nations Unies (2021-2030).
En août 2022, le ministère des Ressources naturelles a guidé la création du Comité chinois « Décennie des océans ». Le 10 novembre, Zhang Zhanhai, envoyé spécial du gouvernement chinois à la Conférence des Nations Unies sur les océans 2022 et ingénieur en chef au ministère des Ressources naturelles, a déclaré dans son discours liminaire lors de la cérémonie d’ouverture de la Semaine internationale de l’océan de Xiamen que la Chine établirait un partenariat économique bleu Chine-ASEAN, encouragerait la création d’un plan de coopération Chine-Afrique sur l’économie bleue et les technologies de la mer, élargirait la coopération économique bleue Chine-Amérique latine, renforcerait l’assistance technologique aux petits pays insulaires, et améliorerait sa capacité à utiliser les ressources marines et à faire face au changement climatique.
M. Zhang a souligné qu’il faudrait approfondir la coopération, consolider les alliances internationales et construire des plateformes d’échanges et de coopération dans le secteur maritime, établir des parcs industriels bleus Chine-Europe, créer des clusters industriels bleus dans la biomédecine marine, le dessalement de l’eau de mer, et les énergies marines renouvelables, et promouvoir ensemble la transformation verte du secteur maritime, pour faire de l’économie bleue un nouveau moteur de croissance et la faire participer à la reprise mondiale post-COVID.
M. Zhang a en outre précisé que Xiamen avait déjà pris les devants dans le cadre d’action chinois « Décennie des océans », en commençant, avec des villes sœurs internationales, à construire une communauté de destin maritime.
