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COP15 : à Montréal, l’attitude responsable de la Chine dans le travail avec le Canada sur la nature

French.china.org.cn | Mis à jour le 06. 12. 2022 | Mots clés : COP15 , Canada

La deuxième partie de la 15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la Diversité biologique (CDB), l’un des évènements multilatéraux les plus importants au monde sur la biodiversité, va bientôt débuter à Montréal au Canada, sous la présidence de la Chine. Cette conférence est largement anticipée comme ayant le potentiel d’être un « moment Paris » pour la nature, car elle devrait permettre de trouver un accord sur un cadre mondial de la diversité pour la décennie à venir permettant de répondre aux attentes mondiales.

La deuxième partie de cette COP15 se déroulera du 7 au 19 décembre sur le thème « Civilisation écologique: construire un avenir commun pour toute la vie sur Terre ». Elle a pour tâche de formuler et d’adopter le Cadre mondial de la biodiversité (CMB) pour l’après-2020, qui doit assurer l’interruption et l’inversion de la perte de biodiversité d’ici 2030 et une vie en harmonie avec la nature d’ici 2050, a indiqué Huang Runqiu, le ministre chinois de l’Ecologie et de l’environnement et président de la COP15.

Selon lui, la Chine a fait montre de leadership et de coordination dans ses efforts pour faire avancer les négociations pour ce cadre. « Occupant la présidence de la COP15, la Chine est responsable pour les affaires substantielles et politiques de la conférence », a-t-il noté.

La participation d’au moins 96 ministres et plus de 10000 délégués inscrits est confirmée pour la deuxième partie de la COP15, a fait savoir l’agence d’information Xinhua le mois dernier, citant des responsables des Nations unies.

Jusqu’à présent, la Chine a organisé 37 réunions du présidium de la COP15. D’après Huang Runqiu, elle a également présidé quatre réunion du groupe de travail ouvert sur le CMB pour l’après-2020, notamment à Genève et Nairobi, en collaboration avec le secrétariat de la CDB.

De plus, la Chine a tiré parti des réunions comme le Forum politique de haut niveau des Nations unies sur le développement durable, la Réunion ministérielle conjointe sur l’environnement et le climat du G20, la semaine de haut niveau de la 77e session de l’Assemblée générale des Etats-Unis et la COP27 sur les changements climatiques pour organiser les échanges sur les questions clés de la COP15.

Ces efforts ont à la fois maintenu la dynamique politique de la COP15 et facilité l’atténuation des différences entre les parties contractantes pour accomplir un plus grand consensus.

Il est indéniable que les différences sur ces questions restent un défi colossal pour les parties contractantes.

Selon les analystes, la quasi-totalité des 20 indicateurs formulés par les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité, qui devaient avoir été accomplis d’ici 2020, n’ont pas été réalisés et les parties participantes ne sont pas satisfaites de cette situation. C’est la raison pour laquelle, les parties se sont accordées sur la nécessité d’un cadre pour la prochaine décennie.

Cependant, la contradiction entre les pays en développement et les pays développés reste aiguë et antagoniste. Les divergences apparaissent dans des questions comme le financement, les ressources génétiques ou encore les mécanismes de supervision et de contrainte. Celles-ci feront l’objet de toutes les attentions et constitueront les difficultés principales au cours des négociations de la COP15.

« Même s’il reste beaucoup de difficultés et de demandes, toutes les parties ont exprimé leur soutien politique et leur confiance ferme dans le processus de négociation, ainsi que dans le rôle de la Chine à la présidence de la COP15 », a souligné Huang Runqiu, ajoutant que tous les pays devaient endosser les responsabilités internationales à la mesure de leurs niveaux de développement.

« Les pays développés doivent remplir les obligations stipulées dans la CDB et les protocoles liés, et fournir plus de soutien aux pays en développement à l’égard du financement, de la technologie et du renforcement des capacités pour combler le fossé dans la capacité de gouvernance en matière de biodiversité entre les nations », a-t-il expliqué.

« En ce qui concerne les fonds, la technologie et les talents, en tant que l’un des pays ayant la biodiversité la plus riche au monde, la Chine a mis en œuvre de façon consciencieuse les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité, clarifié les diverses tâches et responsabilités, et accompli des résultats positifs dans leur mise en œuvre », a fait remarquer Cui Shuhong, le directeur du Département de la nature et de la conservation écologique affilié au ministère chinois de l’Ecologie et de l’environnement, à l’occasion d’une conférence de presse organisée le 28 novembre.

La première partie de la COP15 a été organisée en octobre 2021 à Kunming en Chine. La Déclaration de Kunming a été adoptée au cours de la conférence et saluée comme un accomplissement majeur.

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Source:french.china.org.cn