Le gouvernement guinéen a fait fermer mardi plusieurs sites d'exploitation aurifère artisanaux dans le sud-est du pays afin de lutter contre l'orpaillage illégal, a-t-on appris de source officielle.
Selon une source jointe par Xinhua au ministère des Mines et de la Géologie, ces fermetures exécutées par les autorités locales dans les préfectures de Siguiri et de Mandiana se sont traduites par l'expulsion forcée des occupants.
Plusieurs petites sociétés exploitent de l'or de manière clandestine depuis des années sans aucune autorisation de l'Etat. Elles utilisent des produits toxiques comme le cyanure dans les cours d'eau, entraînant le tarissement des fleuves et des marigots.
Par ailleurs, la faune est menacée de disparition en raison du manque d'eau et surtout à cause de l'avancement du désert dans cette zone frontalière du Mali.
Cette exploitation illégale attire des milliers de personnes, dont des ressortissants de certains pays de la sous-région comme le Burkina Faso ou le Mali. La dégradation poussée de l'environnement dans ces zones minières est qualifiée par les autorités locales de "calamité" et de "désastre écologique".
