Le secrétaire général adjoint de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré lundi au Conseil de sécurité que la police de l'ONU (UNPOL) est prête à relever les défis mondiaux de la paix, de la sécurité et du développement.
Décrivant l'initiative Action pour le maintien de la paix Plus (A4P+), une version améliorée de l'initiative Action pour le maintien de la paix lancée par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres en 2018, comme le véhicule de l'ONU pour renforcer le maintien de la paix, M. Lacroix a estimé que grâce à elle, "nous sommes mieux placés pour relever les défis actuels en matière de paix et de sécurité et, en fin de compte, pour améliorer la vie des personnes que nous servons".
Le secrétaire général adjoint a cité certains des plus grands défis pour la paix, la sécurité et le développement dans le monde, notamment l'expansion des conflits dans les zones surpeuplées, l'expansion de la criminalité transnationale organisée et l'extrémisme violent.
Il a également mis l'accent sur les risques croissants liés au climat et à la cyber-insécurité, ainsi que la demande accrue de renforcer les capacités nationales et de réformer la police, affirmant qu'il existe un besoin croissant de "réponses policières uniques et spécifiques".
"Nous devons donc travailler collectivement pour faire en sorte que l'UNPOL soit correctement préparée, équipée et dotée des ressources pour y faire face", a affirmé M. Lacroix.
Le responsable onusien a présenté les grandes lignes d'une orientation stratégique pour la police de l'ONU, qui consiste à servir et à protéger les personnes là où les "casques bleus" sont stationnés, en commençant par l'Action pour le maintien de la paix, en particulier dans les domaines prioritaires de ce que l'ONU a désigné comme A4P+.
Cela comprend des "stratégies politiques cohérentes" qui déploient des ressources variées et mobilisent un soutien pour influencer l'orientation politique vers la stabilité et la bonne gouvernance dans les pays où sont déployées des missions de maintien de la paix.
