La direction, ou le leadership : une caractéristique marquante du PCC, selon un expert belge (INTERVIEW)

Par : Norbert |  Mots clés : Chine,Belgique,PCC
French.china.org.cn | Mis à jour le 02-10-2022

Direction, ou leadership, est le mot qui décrit le mieux le Parti communiste chinois (PCC), a affirmé l'ingénieur agronome belge François Serneels dans un entretien exclusif avec Xinhua.

La direction en français signifie deux choses. L'une est la ligne ou la cible que vous voulez atteindre. L'autre est la gestion du pouvoir que vous avez sur le groupe qui va atteindre cette cible, a déclaré M. Serneels, qui travaille pour le Centre pour l'agronomie et l'agro-industrie de la province de Hainaut (CARAH) en Belgique.

M. Serneels a passé les 20 dernières années à travailler avec des agronomes et des agriculteurs chinois pour empêcher le mildiou de tuer les cultures de pommes de terre. En 2018, il a été récompensé par le gouvernement chinois pour sa vaste collaboration avec ses homologues chinois et a été nommé l'un des 40 experts étrangers les plus influents au cours des 40 années de réforme et d'ouverture de la Chine.

Initiée en 1999 après la visite de M. Serneels en Chine, la coopération avec le CARAH a permis de transformer un système local de prévention des maladies dues au mildiou en un vaste système numérique accessible à des millions d'agriculteurs.

M. Serneels a estimé que la collaboration avec la Chine sur les cultures de pommes de terre au cours des 20 dernières années a permis de couvrir des millions d'hectares, alors que l'activité de CARAH en Belgique ne couvre que quelques milliers d'hectares.

Ayant suivi de près l'évolution du PCC, M. Serneels a trouvé que le parti a été "bon et efficace".

Selon lui, le PCC donne "une direction assez claire", un objectif clair accepté par la plupart des gens, ce qui fait défaut dans les pays occidentaux.

La Chine a réussi à atteindre "un objectif noble" et a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté, ce qui contraste fortement avec l'incapacité de l'Occident à même atteindre un objectif précis, a-t-il poursuivi.

Pendant 20 ans, M. Serneels a observé de près le grand raz-de-marée de changements dans les villes et les zones rurales de Chine, et il a été bouleversé par la vitesse du développement au cours des 40 dernières années de réforme et d'ouverture.

M. Serneels et ses collègues du CARAH envisagent de lancer un projet trilatéral impliquant la Belgique, la Chine et l'Afrique du Sud, cherchant à améliorer le rendement et à réduire l'impact du changement climatique.

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Source: Agence de presse Xinhua
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