Le président iranien déclare que son pays est prêt à un accord nucléaire "équitable"

Par : Vivienne |  Mots clés : Iran,USA,pourparlers sur le nucléaire
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-09-2022

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré mercredi soir que son pays était prêt à conclure un "bon accord" sur la relance de l'accord nucléaire de 2015, à condition que ledit accord soit "équitable".

Ces propos ont été tenus lors d'une interview télévisée, où il a commenté sa rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron en marge de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, selon le site de la présidence iranienne.

M. Raïssi a dit avoir indiqué à son homologue français qu'un accord nucléaire "bon et juste est tout à fait à portée de main".

Il a noté que l'Iran, dans sa dernière réponse au projet d'accord nucléaire final proposé par l'Union européenne (UE), avait souligné la nécessité de recevoir des garanties fiables de la part des autres parties.

M. Raïssi a également déclaré que lors de sa rencontre avec M. Macron, il avait souligné que les conditions préalables de son pays à un accord nucléaire étaient la résolution des problèmes de garanties et la suppression durable des sanctions américaines contre Téhéran.

L'Iran a signé le Plan d'action global conjoint (PAGC) en juillet 2015, acceptant de freiner son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions contre le pays. Cependant, l'ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l'accord et a réimposé des sanctions unilatérales à Téhéran, incitant l'Iran à renoncer à certains de ses engagements dans le cadre du pacte.

Les pourparlers sur la relance du PAGC ont commencé en avril 2021 dans la capitale autrichienne, Vienne, mais ont été suspendus en mars 2022 en raison de divergences politiques entre Téhéran et Washington. Le dernier cycle de pourparlers s'est tenu dans la capitale autrichienne début août après une interruption de cinq mois.

Le 8 août, l'UE a présenté sa version finale du projet de décision sur la relance du PAGC. L'Iran et les Etats-Unis ont par la suite échangé indirectement leurs points de vue sur cette proposition européenne, mais ce processus n'a jusqu'à présent pas abouti à un résultat favorable.

L'AIEA a récemment réaffirmé que Téhéran n'avait pas fourni d'"explications techniquement crédibles" concernant les particules d'uranium trouvées sur trois sites non déclarés.

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Source: Agence de presse Xinhua
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