Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Mohammad Eslami a déclaré lundi que la vérification des activités nucléaires de son pays par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) devait être "impartiale et indépendante", a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
M. Eslami a tenu ces propos au cours d'une réunion de la Conférence générale annuelle de l'AIEA à Vienne, la capitale autrichienne, soulignant que le programme nucléaire iranien était destiné à une utilisation civile et couvrait des domaines tels que la production d'électricité, la santé, l'agriculture, l'environnement et l'industrie.
Il a indiqué qu'en vertu de l'accord sur le nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), l'Iran acceptait "une restriction de ses activités d'enrichissement, une réduction de la vitesse et de l'ampleur de ses activités nucléaires, et la mise en place d'un système de vérification strict pendant une période déterminée".
"En retour, l'autre partie devra lever les sanctions et obstacles illégaux et oppressifs (...) qui pèsent sur l'Iran, et cesser ses déclarations mensongères sur les programmes et activités pacifiques de l'Iran", a affirmé M. Eslami.
Il a souligné que l'Iran n'avait renoncé à une partie de ses engagements qu'en tant que mesure compensatoire, en réponse à la violation des clauses de l'accord par d'autres parties.
Il a notamment reproché aux Etats-Unis leur retrait du JCPOA et l'imposition de sanctions contre l'Iran en 2018, soulignant que si les autres parties à l'accord se remettaient à respecter leurs obligations et levaient les obstacles et les sanctions, la reprise des actions de l'Iran dans le cadre du JCPOA serait déterminée "après autorisation légale du parlement iranien".
