Le gouvernement tunisien a signé vendredi un "contrat social" avec les deux principales centrales patronale et ouvrière du pays, respectivement l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) et l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a-t-on appris auprès des services de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden.
A cette occasion, Mme Bouden s'est réunie avec Noureddine Taboubi et Samir Majoul, respectivement chefs de l'UGTT et de l'UTICA, en présence de Rania Bakhaazi, directrice du bureau de l'Organisation internationale du travail pour les pays du Maghreb.
Le contrat social tripartite s'inscrit, d'après le gouvernement tunisien, dans le cadre d'un dialogue constructif entre différentes parties sociales du pays.
A cette occasion, la cheffe du gouvernement a déclaré que ce contrat social "demeurait un contrat de persévérance pour affronter les défis sociaux, économiques et financiers en collaborateurs avec toutes les partenaires sociaux et pour soutenir la souveraineté nationale et l'indépendance de décision nationale".
"L'une des conditions de la réussite de ce contrat est l'engagement dans un dialogue constructif qui repose sur la confiance, la transparence et un véritable esprit de responsabilité entre les parties sociales", a estimé Mme Bouden.
"Cela constitue l'unique moyen pour trouver le bout du tunnel et faire sortir le pays de la crise actuelle", a commenté la cheffe du gouvernement.
Les trois parties signataires du pacte sont convenues de tenir des sessions périodiques de dialogue, à partir du 15 août, afin d'aboutir à des accords portant sur certains dossiers à caractère social et sur les réformes économiques à engager dans la période à venir.
