Le Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII), lancé récemment lors du Sommet du G7, est un autre exemple de la tentative du gouvernement Biden de saper l'initiative chinoise de « La Ceinture et la Route ».
Lors du Sommet du G7 le 26 juin, le président américain Joe Biden a présenté un projet ambitieux pour les infrastructures – le PGII, dont l'objectif est de fournir 600 milliards de dollars de financement d'infrastructures aux pays en développement d'ici 2027, dont 200 milliards de dollars seront pris en charge par les États-Unis eux–mêmes, et où 300 milliards d'euros seront mobilisés dans le cadre du programme « Global Gateway » de l'Union européenne (UE).
Bien que M. Biden ne l'ait pas mentionné explicitement, certains médias ont convenu qu'il s'agissait d'une référence à l'initiative chinoise de « La Ceinture et la Route ».
Ce n'est pas la première fois que M. Biden joue ce genre de carte. Il y a un an, lors du Sommet du G7, M. Biden avait annoncé un partenariat plus large baptisé « Build Back Better World » (B3W), qui prévoit de recueillir plus de 40000 milliards de dollars. Cependant, seulement 6 millions de dollars ont été versés jusqu’à présent et son projet de loi nationale portant le même nom a été bloqué au Congrès américain.
