Le chef de l'ONU indigné par les tirs meurtriers de Casques bleus en RDC

Par : Yann |  Mots clés : ONU-RDC-Casques bleus
French.china.org.cn | Mis à jour le 01-08-2022

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s'est dit indigné après que des Casques bleus ont tué deux habitants par balle dans une ville frontalière entre la République démocratique du Congo (RDC) et l'Ouganda.

Dimanche à Kasindi, dans la province du Nord-Kivu, dans le nord-est de la RDC, des militaires de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ont ouvert le feu sur des habitants.

Deux personnes ont été tuées et 15 autres blessées dans cet incident meurtrier, a fait savoir le gouvernement de la RDC, qui a pour sa part fermement condamné cette fusillade.

"Le secrétaire général est à la fois attristé et consterné par la perte de vie et les blessures graves subies au cours de cet incident", a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint de M. Guterres, dans un communiqué.

En plus, le chef de l'ONU a exprimé ses plus sincères condoléances envers les familles des victimes, le peuple et le gouvernement de la RDC et souhaité aux blessés un prompt rétablissement.

Il a également souligné le besoin de "rendre compte de la responsabilité de ces incidents".

L'ONU a établi un contact avec le pays d'origine de ces Casques bleus, avec pour objectif "d'initier immédiatement les procédures judiciaires avec la participation des victimes et des témoins afin de prendre des sanctions appropriées", selon le communiqué.

La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC et dirigeante de la MONUSCO, Bintou Keita, a fait savoir que des membres de la Brigade d'intervention de la MONUSCO avaient ouvert le feu au poste frontalier pour des "raisons inexpliquées".

Qualifiant ce comportement "d'inqualifiable et irresponsable", elle a affirmé que "les auteurs de la fusillade ont été identifiés et mis aux arrêts en attendant les conclusions de l'enquête qui a d'ores et déjà commencé en collaboration avec les autorités congolaises".

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Source: Agence de presse Xinhua
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