Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a appelé lundi soir les pays du continent à demeurer vigilants face à la propagation de la variole du singe.
Il a estimé dans un communiqué que les ressources techniques et financières requises pour y répondre efficacement n'étaient pas encore mobilisées de façon optimale.
Selon l'agence spécialisée de l'Union africaine, on a enregistré depuis le début de l'année 1.715 cas et 73 décès dans huit pays endémiques et deux non endémiques de l'UA. Le taux de létalité s'établit aujourd'hui à 4,3%.
Depuis le début de la pandémie de nouveau coronavirus en février 2020 jusqu'à ce jour, le continent a enregistré 12.141 cas de variole du singe, avec un taux de létalité de 3%, selon le CDC Afrique.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé samedi dernier que la circulation de cette zoonose virale dans une cinquantaine de pays ne constituait pas une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), le plus haut degré d'alerte de sa nomenclature.
Le CDC Afrique n'en a pas moins recommandé aux membres de l'UA, ainsi qu'aux partenaires et amis de l'Afrique de soutenir les efforts de réaction d'urgence à la variole du singe sur le continent, réclamant davantage d'outils (vaccins, thérapeutique, dépistage) afin de s'assurer que le virus ne s'étende pas davantage.
