Le gouvernement cap-verdien et la Banque mondiale ont présenté mardi à Praia le Projet pour le capital humain doté d'un budget de 26 millions de dollars et qui vise à accélérer la croissance économique dans l'archipel.
Pour ce faire, le projet met l'accent sur l'amélioration de l'accès aux services de base et sur la formation adaptée au marché du travail au Cap-Vert, a expliqué le directeur de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, Nathan Belete.
Il a été présenté par le coordinateur de l'Unité de gestion des projets spéciaux du ministère des Finances, Nuno Gomes, selon qui le projet ambitionne de créer 100.000 nouvelles offres d'emploi d'ici 2030.
"Lutter contre la pauvreté avec l'inclusion productive constitue la plus grande partie du projet et l'idée est de l'étendre aux 22 municipalités", a-t-il déclaré.
Le but, selon M. Gomes, est de cesser de faire des transferts directs, puis d'encourager et de responsabiliser les familles afin qu'elles puissent générer leurs propres revenus.
"Il y a 26 millions de dollars dans les domaines de l'éducation, de la formation professionnelle, de l'inclusion sociale et aussi du logement visant l'inclusion productive", a-t-il souligné.
Pour sa part, le Premier ministre cap-verdien Ulisses Correia e Silva, qui présidait la cérémonie, s'est réjoui du financement de la Banque mondiale, affirmant que ses portefeuilles, en tant que partenaire au développement, ‘'ont bien performé''.
Il a donné l'assurance que le Cap-Vert restituerait le financement reçu par des résultats susceptibles d'améliorer la qualité de vie de ses habitants et de leur préparer un avenir radieux, en particulier pour les jeunes et les femmes.
