Une cinquième vague de COVID-19, dominée cette fois par le variant Omicron, est désormais inévitable en Allemagne, et "nous nous y préparons intensivement en ce moment", a déclaré mercredi le ministre de la Santé Karl Lauterbach, lors d'une conférence de presse.
Le principal outil pour lutter contre cette nouvelle vague d'infections est "une campagne de rappel particulièrement agressive", a indiqué M. Lauterbach, soulignant que les injections de rappel protégeaient contre les formes graves de la maladie dans plus de 90 % des cas.
Evoquant une "progression sans précédent" du virus, Lothar Wieler, président de l'Institut Robert Koch (RKI), a déclaré que le variant Omicron serait la souche prédominante en Allemagne d'ici trois semaines au maximum.
A ce jour, environ 540 cas confirmés d'Omicron et 1.850 cas potentiels ont été signalés au RKI, a indiqué M. Wieler.
Mercredi, le gouvernement allemand a prolongé la validité des restrictions anti-COVID pour les voyageurs entrants jusqu'au début du mois de mars. En vertu de ces règles, les voyageurs entrant en Allemagne depuis une zone où Omicron est présent doivent présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures.
Les pays classés "zones de circulation du variant Omicron" par l'Allemagne comprennent les pays d'Afrique australe et le Royaume-Uni. L'obligation de présenter un test PCR s'applique également aux voyageurs qui ne font que transiter par l'Allemagne.
La nécessité de présenter un test pour les enfants a également été durcie, passant de douze à six ans. Les enfants allemands auront désormais la possibilité de se faire vacciner contre la COVID-19 dès l'âge de cinq ans.
