Les parties occidentales à l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, ou Plan d'action global commun (PAGC), sont convenues de donner la priorité à la question des sanctions au cours des pourparlers de Vienne, a déclaré mardi le négociateur en chef iranien.
"Traiter la situation des sanctions injustes et illégales doit être la principale priorité à l'ordre du jour de la Commission mixte, ce qui a été convenu lors de cette réunion", a indiqué Ali Bagheri Kani à la télévision officielle iranienne au sujet de la première journée du nouveau cycle de négociations dans la capitale autrichienne.
Par conséquent, a-t-il ajouté, un groupe de travail dédié à la question des sanctions doivent se réunir mardi matin.
Au sujet des perspectives des négociations, M. Bagheri Kani a affirmé que de "nombreux" interlocuteurs de l'Iran avaient salué le point de vue du pays sur le besoin de garanties pour s'assurer que les Etats-Unis ne réimposeront pas de sanctions à l'Iran, alors qu'elles doivent être levées en vertu du PAGC, et que Washington ne quittera pas l'accord comme il l'a fait en 2018 sous la présidence de Donald Trump.
Le diplomate iranien a décrit les réunions de lundi comme "constructives et utiles" et a loué le soutien des représentants chinois et russes aux positions de l'Iran.
Les représentants européens, a-t-il ajouté, ont reconnu dans leurs propos que la principale cause de la situation actuelle était le retrait américain de l'accord et qu'en conséquence, Washington devrait être le premier à prendre des mesures pour relancer celui-ci.
Concernant les six précédents cycles de discussions, M. Bagheri Kani a noté que toutes les parties aux réunions de lundi avaient admis le principe que "rien n'est convenu jusqu'à ce que tout soit convenu". Ainsi, tous les résultats préliminaires obtenus entre avril et juin pourront être réexaminés.
L'Iran et les parties restantes au PAGC, avec l'implication indirecte des Etats-Unis, ont repris leurs pourparlers lundi après un hiatus de près de six mois.
