Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a affirmé mercredi sur Twitter qu'un accord avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) était possible et qu'une réunion se tiendrait prochainement.
M. Amir Abdollahian a indiqué que lors d'un entretien "cordial, franc et fructueux" qu'il a eu mardi à Téhéran avec le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, ils étaient parvenus à "de bons accords sur la poursuite de la coopération."
"Cependant, pour parvenir à un texte, nous devons travailler sur quelques mots", a-t-il ajouté, tout en prévenant que la politisation des questions techniques était "improductive".
Le ministre iranien des Affaires étrangères a fait ces remarques en réponse apparente au commentaire de M. Grossi sur sa visite à Téhéran, qu'il a qualifiée de "non concluante", lors d'une réunion trimestrielle du conseil d'administration de l'agence, qui s'est tenue à Vienne plus tôt dans la journée.
M. Grossi s'est rendu en Iran lundi soir et a rencontré mardi M. Amir Abdollahian et le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Eslami, afin d'aborder les questions en suspens entre l'Iran et l'AIEA, notamment l'impasse concernant la surveillance des activités sur le site de production de pièces de centrifugeuses près de Karaj, à l'approche des négociations nucléaires de Vienne qui doivent reprendre le 29 novembre.
