Ce jour-là, nous applaudissions la Chine (REPORTAGE)

Par : Norbert |  Mots clés : ONU,Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 24-10-2021

Le 25 octobre 1971, l'Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa 26e session, a adopté la résolution 2758 à une écrasante majorité (76 voix pour, 35 voix contre et 17 abstentions). Elle a décidé de restaurer tous les droits légitimes de la République populaire de Chine aux Nations Unies et de reconnaître les représentants de son gouvernement comme les seuls représentants légitimes de la Chine à l'ONU.

Dans la salle de conférence au siège des Nations Unies situé sur les rives de l'East River à New York, un tonnerre d'applaudissements et d'acclamations a retenti de tous les côtés de la salle, comme les vagues de la mer, déferlantes et interminables.

L'ancien Premier ministre tanzanien Salim Ahmed Salim, en tant que représentant de la campagne pour cette cause, a félicité la Chine avec des acclamations et des applaudissements, ce qui a laissé un souvenir inoubliable d'application de la justice sur la scène de l'ONU.

Quand la Chine a célébré le 70e anniversaire de sa fondation en 2019, M. Salim a reçu la Médaille de l'amitié de la Chine. Dans un entretien par écrit avec Xinhua, il a déclaré que le monde avait connu d'énormes changements au cours des dernières décennies, mais qu'il se souvenait encore du jour où l'Assemblée générale des Nations Unies avait annoncé la restauration du siège légal de la République populaire de Chine en 1971.

"Pour moi, aussi pour la Tanzanie et l'ensemble des pays africains qui ont fait de grands efforts pour restaurer le siège légal de la Chine aux Nations Unies, c'est un grand moment historique", s'est souvenu l'ancien Premier ministre tanzanien.

Alors que M. Salim applaudissait la Chine, Vernon Johnson Mwaanga, ancien ministre zambien des Affaires étrangères et ancien représentant permanent de la Zambie auprès des Nations Unies, a étreint ses frères africains sur place, partageant leur joie sincère.

Dans un entretien avec Xinhua, M. Mwaanga a rappelé les efforts de l'Afrique pour soutenir la restauration du siège légal de la Chine à l'ONU il y a 50 ans. "Ce qui est intéressant, c'est que la Chine était représentée avant 1971 par Taiwan et (...) nous savions qu'il n'y avait aucun moyen pour que Taiwan, qui fait partie de la Chine, puisse représenter la Chine continentale", a-t-il dit.

M. Mwaanga a rappelé que l'adoption de la résolution 2758 n'avait pas été facile car les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux étaient déterminés à maintenir le statu quo. "Vous pouvez imaginer à quel point c'était frustrant pour nous, parce que nous avions parrainé la résolution à plusieurs reprises et finalement réussi en 1971", a-t-il ajouté, en précisant que le groupe africain, le plus important à l'époque, avait décidé de solliciter le soutien d'autres pays pour faire dérailler la proposition américaine.

M. Mwaanga a décrit l'atmosphère pendant la journée comme étant passionnée car le vote ne s'est terminé qu'à minuit. "Au moment où nous avons terminé le vote, il était assez tard dans la nuit et quand cela a été annoncé, nous étions tous très heureux", a-t-il relaté.

"Je suis heureux d'avoir assisté à la restauration du siège légal de la Chine à l'ONU en 1971 (...) et c'est l'une des réalisations majeures" de sa carrière professionnelle, s'est félicité M. Mwaanga.

L'ancien chef de la diplomatie zambienne a estimé que la Chine avait sans aucun doute joué un rôle majeur dans le système des Nations Unies au cours des 50 dernières années en termes de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde.

Les relations sino-africaines, a-t-il dit, se sont renforcées au cours des cinquante dernières années. La Chine a aidé les pays africains à lutter contre la pauvreté et à améliorer les soins de santé, l'éducation et les infrastructures.

Selon M. Mwaanga, les relations sino-africaines jouissent d'un bel avenir car les perspectives de développement des relations bilatérales ont été renforcées par le Forum sur la coopération sino-africaine et l'Initiative la Ceinture et la Route.

Se référant à la pandémie de COVID-19 en cours, l'ancien responsable zambien a observé qu'il y avait une disparité mondiale en matière de vaccins contre la COVID-19. Cette situation a conduit l'Afrique à prendre du retard dans la vaccination de sa population.

Il a remercié la Chine d'avoir fourni aux pays africains des vaccins et d'autres fournitures médicales, et a en outre salué la Chine pour sa riposte à la pandémie, affirmant que le reste du monde devrait s'inspirer des expériences chinoises dans cet aspect.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page