La mission du Conseil de sécurité des Nations Unies est à Bamako pour s'imprégner de la réalité du terrain par rapport à la transition politique et à la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (APR), a annoncé à la presse le chef de délégation à son arrivée samedi après-midi dans la capitale malienne.
Conduite par le Français Nicolas de Rivière, cette mission est également composée des ambassadeurs du Niger et du Kenya au Conseil de sécurité de l'ONU.
"C'est une mission de soutien au Mali et, au-delà, à l'ensemble de la région du Sahel (qui est) confrontée à un certain nombre de défis. Le défi sécuritaire avec la lutte contre le terrorisme, le défi du changement climatique mais également le défi du développement", a confié à la presse l'ambassadeur du Niger, M. Abdou Abarry.
"Nous venons dans une attitude d'ouverture et d'écoute. On espère avoir un dialogue approfondi avec les autorités maliennes et la société civile", a-t-il précisé. La délégation rencontrera les autorités maliennes, la société civile, les parties signataires de l'Accord pour la paix, le comité de suivi de la transition.
"Le Conseil de sécurité de l'ONU vient au Mali avec comme principaux objectifs de veiller à ce que la transition se déroule comme prévu, poursuivre les échanges sur les effets du terrorisme et du changement climatique au Sahel et voir comment mieux soutenir la région", a également précisé la MINUSMA sur compte Twitter quelques heures avant l'arrivée de la mission.
Après le coup d'Etat du 18 août 2020, une transition politique est en cours dans ce pays ouest-africain depuis le 15 septembre 2020 pour une durée de 18 mois. Cependant, les autorités de transition ont souhaité ces dernières semaines le report des premiers tours de la présidentielle et des législatives prévus le 27 février 2022, entraînant par voie de conséquence une prolongation du délai de la période transitoire.
