La Chine apporte de grandes contributions à la santé publique mondiale, selon un responsable de l'OMS (INTERVIEW)

La Chine a apporté de grandes contributions au monde en matière de santé publique, a estimé Ren Minghui, sous-directeur général chargé de la Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d'un récent entretien à Xinhua.

"Beaucoup des premières expériences de la Chine en matière de santé publique, par exemple les médecins aux pieds nus et les politiques (...) de soins de santé primaires, ont été reconnues par l'Organisation mondiale de la santé, ainsi que par la communauté internationale", a noté celui qui est chargé de la couverture sanitaire universelle/maladies transmissibles et non transmissibles.

Les contributions de la Chine en ce qui concerne la médecine traditionnelle "ont également été reconnues par l'OMS et de nombreux autres pays et ont été intégrées dans les stratégies de l'OMS, de plus en plus de pays envisageant activement de les intégrer dans leurs systèmes de santé formels", a souligné M. Ren.

D'après lui, le travail de la Chine dans la prévention et le contrôle de maladies infectieuses telles que la polio, le paludisme, la filariose lymphatique ou encore le trachome a atteint les objectifs du plan stratégique de l'OMS pour l'élimination ou l'éradication de ces maux.

La Chine et d'autres pays sont confrontés à de nombreux problèmes de santé publique communs, tels qu'une répartition déséquilibrée des ressources de santé, un personnel technique insuffisant et un manque de médicaments et de soins de santé. Mais ce pays résout progressivement ces problèmes par des efforts et son expérience réussie peut être prise comme référence par d'autres pays, a jugé le sous-directeur.

Décrivant la coopération de la Chine avec l'OMS comme mutuellement bénéfique, il a noté que "d'une part, la Chine partage les expériences, les technologies et les financements dans sa coopération avec l'OMS, ce qui est propice à l'amélioration et à l'ajustement de ses stratégies de prévention et de contrôle des maladies, ainsi qu'à la promotion de la santé publique nationale" et que "d'autre part, la pratique, les expériences et les technologies de la Chine sont également reconnues, apprises et promues par l'OMS et la communauté internationale".

Quant aux perspectives futures de coopération entre la Chine et l'agence onusienne, Ren Minghui estime qu'elles s'étendent.

"Du domaine des soins de santé primaires dans le passé à la prévention et au contrôle de certaines maladies infectieuses majeures, la Chine dispose encore de nombreuses technologies ou programmes qui peuvent fournir des leçons à d'autres pays", a-t-il indiqué.

En particulier, elle "a récemment atteint l'objectif d'éliminer le paludisme, qui a été hautement salué par la communauté internationale. Dans le domaine des maladies non transmissibles, telles que le diabète, l'hypertension et (...) le cancer, les deux parties doivent apprendre l'une de l'autre", a poursuivi M. Ren.

Rappelant que cette année marque le 50e anniversaire du rétablissement du siège légitime de la Chine aux Nations Unies, il a déclaré que ce pays était devenu un membre très important de l'ONU et de la communauté internationale dans son ensemble.

"J'ai assisté à plusieurs reprises à l'Assemblée générale des Nations Unies, à l'Assemblée mondiale de la santé et à d'autres comités techniques. La participation active de la Chine est plus fréquente et le nombre de délégués chinois augmente", a salué M. Ren.

La Chine, fervente partisane du multilatéralisme et fervent partisan du développement futur des Nations Unies, "jouera certainement un rôle plus actif dans les futures organisations internationales multilatérales", a-t-il conclu.