Ethiopie : le gouvernement nie avoir lancé des frappes aériennes dans le Tigré

Par : Vivienne |  Mots clés : Ethiopie-Tigré-frappes
French.china.org.cn | Mis à jour le 19-10-2021

Le gouvernement fédéral éthiopien a nié lundi avoir lancé des frappes aériennes sur des zones civiles dans le Tigré, après que le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), un groupe rebelle illégal du nord de l'Ethiopie, a accusé les forces gouvernementales d'avoir effectué des frappes sur et autour de Mekele, la capitale régionale du Tigré.

Getachew Reda, membre du comité exécutif et porte-parole du TPLF, a déclaré un peu plus tôt sur Twitter que les frappes présumées de lundi avaient visé "des cibles civiles dans et autour de Mekele".

Le gouvernement fédéral éthiopien a cependant démenti ces accusations. Legesse Tulu, porte-parole du gouvernement éthiopien, a indiqué que le gouvernement fédéral n'attaquerait pas une ville qui lui appartient.

Le gouvernement éthiopien a quant à lui révélé lundi qu'au moins 30 civils avaient été tués dans une attaque des forces rebelles.

Selon un communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères, les forces loyales au TPLF ont récemment lancé de nouvelles attaques dans les régions d'Amhara et d'Afar, voisines de la région du Tigré, "pillant des provisions et condamnant des enfants, des mères et des personnes âgées à mourir de faim".

"Ils ont récemment pris pour cible et bombardé des villages civils, nommément Chifra et Wuchale, et tué plus de 30 civils rien qu'à Wuchale", indique le communiqué.

Le gouvernement éthiopien a également exprimé sa préoccupation face au manque de réactions de la communauté internationale vis-à-vis des atrocités perpétrées par le TPLF.

La Chambre des représentants du peuple éthiopien, la chambre basse du parlement éthiopien, a classé le TPLF comme organisation terroriste.

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Source: Agence de presse Xinhua
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