Israël a entamé dimanche la mise en œuvre des restrictions liées à son passeport vert, limitant l'entrée dans divers lieux publics aux seules personnes ayant reçu une troisième dose de vaccin contre la COVID-19.
L'application du passeport vert, qui fait partie du plan du gouvernement israélien pour lutter contre le nouveau coronavirus, a commencé dimanche après plus de deux semaines de retard.
En vertu des nouvelles règles, chaque personne devra recevoir une troisième dose de vaccin afin d'être considérée comme entièrement vaccinée et d'être éligible à l'obtention d'un passeport vert. Les personnes ayant récemment guéri de la COVID-19 seront également éligibles.
Le passeport vert est un code-barres valable pendant six mois et qui permet d'accéder à divers lieux publics, y compris les restaurants, cafés, bars, cinémas, salles de sport et hôtels, ainsi qu'aux événements sportifs et culturels, aux mariages et aux conférences.
En vue de respecter ce nouveau règlement, les lieux concernés seront dans l'obligation de scanner les QR codes avant de pouvoir autoriser l'entrée des personnes.
La mise en place du passeport vert devait débuter le 3 octobre mais a été retardée en raison de "difficultés techniques", selon un communiqué publié la semaine dernière par le ministère de la Santé.
Ce changement intervient alors que le nombre de nouveaux cas et de formes graves de la COVID-19 a chuté en Israël, avec une baisse d'environ 80% du nombre de nouveaux cas quotidiens depuis début septembre, selon les chiffres publiés dimanche par le ministère. Après un pic de 766 cas graves enregistré fin août, ce nombre est tombé ce dimanche à 388.
A ce jour, quelque 41% des 9,3 millions d'habitants d'Israël ont reçu leur troisième dose de vaccin, d'après les chiffres officiels.
