Près de deux semaines après l'arrêt du contrat des sous-marins avec l'Australie, le directeur de Naval Group à Cherbourg, Jean-Luc France, s'est engagé lundi sur la radio France Bleu Cotentin à procurer un nouvel emploi aux 500 salariés concernés.
"L'enjeu, c'est de trouver une place pour chacune et chacun. On est parti sur un accompagnement extrêmement fort sur le site pour que l'ensemble des salariés puissent retrouver une place au sein du groupe", a-t-il déclaré.
Concernant les sous-traitants affectés par l'annulation de la commande baptisée "contrat du siècle" par plusieurs médias français, Jean-Luc France a déclaré que la situation était "différente pour chacun". "Certaines structures de partenaires sont importantes et sont capables de repositionner leur personnel. On est extrêmement attentif aux petites structures. D'abord parce que ce sont des gens qui se sont engagés et parce que ce sont des compétences dont on a besoin pour les programmes futurs", a-t-il expliqué.
Le 15 septembre dernier, le gouvernement australien a annoncé l'arrêt d'un contrat de commande de douze sous-marins conclu avec la France pour un montant de 56 milliards d'euros, au profit d'une nouvelle alliance stratégique avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, suscitant de vives tensions avec le gouvernement français.
