Le secrétaire philippin à la santé, Francisco Duque, a rejeté vendredi les tentatives de certains dirigeants et responsables politiques de politiser la COVID-19, y compris la recherche de ses origines.
"Nous évitons la politisation de tout ce qui a trait à la COVID-19", a dit M. Duque aux journalistes.
"C'est une question à laquelle nous sommes restés indifférents, totalement indifférents, car vous savez que nous sommes très occupés à renforcer notre (réponse à la pandémie), et nous ne voulons pas politiser la question de la COVID-19", a ajouté M. Duque.
Il a exhorté les dirigeants et les responsables politiques à s'appuyer sur la science pour combattre cette maladie hautement infectieuse qui a déjà tué des millions de personnes dans le monde.
"En tant que professionnels, hommes et femmes de science, nous sommes régis par des données, par la science, par l'expertise de partenaires bien intentionnés d'autres pays et des partenaires du développement, y compris l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", a poursuivi M. Duque.
"C'est le comble de l'injustice que les États-Unis et certains de leurs alliés continuent à politiser les questions et à fuir leurs responsabilités, tout en pestant et en conspirant contre la Chine", a dit Herman Tiu Laurel, chroniqueur aux Philippines, appelant les gouvernements et les internautes à cesser de politiser la question.
La Chine a fourni des vaccins indispensables aux pays en développement, "s'est faite la championne de la levée des droits de brevet sur les vaccins, a livré des vaccins qu'elle considère comme un ''bien public mondial'' et a ajouté 3 milliards de dollars américains tout récemment pour l'aide aux pays en développement dans le cadre de la lutte contre le virus de la COVID-19", a-t-il ajouté.
M. Laurel a reproché aux États-Unis de retarder l'achèvement des études sur le coronavirus "en faisant de la politique politicienne sur la question et en se contentant de faire semblant de renoncer aux brevets sur les vaccins, tout en promettant hypocritement des millions de vaccins qui n'arrivent jamais complètement".
