Le chroniqueur tanzanien Sweba Unuki en appelle à la dépolitisation de la question du nouveau coronavirus, jugeant que la politique ne devait en aucun cas influencer l'enquête scientifique sur les origines de ce fléau.
Alors que le monde lutte pour vaincre la pandémie, le jeu consistant à blâmer la Chine en la liant au virus a repris, estime cet analyste en affaires sociales basé à Dar es-Salam, dans une tribune parue mardi dans le quotidien The Citizen.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Chine livrent une guerre contre le nouveau coronavirus et aident les économies à retrouver la normale, note-t-il.
Présenter le virus comme une création de laboratoire originaire de Chine entrave les efforts mondiaux visant à mettre fin aux souffrances, estime Sweba Unuki.
Il salue la contribution de la Chine à cette lutte globale, affirmant qu'elle avait aidé de nombreux pays aux ressources limitées en Afrique, en Asie et en Europe de l'Est à lutter contre ce fléau en fournissant une expertise médicale, des produits de première nécessité et des équipements.
Comparativement, l'Occident en a fait beaucoup moins que la Chine, conclut l'analyste.