Politiser la lutte contre la COVID-19 est périlleux, selon un responsable sud-africain

Par : Lisa |  Mots clés : AfSud,COVID-19,politisation
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-07-2021

A un moment où le reste du monde s'efforce de lutter contre la pandémie de nouveau coronavirus grâce à la science, certains aux Etats-Unis ont choisi de politiser la COVID-19, a indiqué Anwar Adams, conseiller de la ville sud-africaine du Cap.

Dans une tribune publiée mardi par le quotidien The Pretoria News, M. Adams a exprimé ses préoccupations à l'égard du caractère périlleux que revêt la politisation de la lutte contre la COVID-19.

Selon lui, l'une des recommendations données par l'équipe internationale, qui s'est rendue en Chine pour tracer l'origine du virus, est que les recherches futures en la matière devraient également être élargies à d'autres endroits en dehors de ce pays.

"En particulier, le laboratoire de Fort Detrick aux Etats-Unis a été identifié comme l'un des endroits où une recherche sérieuse de l'origine de la COVID-19 devrait être menée", a-t-il souligné.

Certaines informations suggèrent que ce laboratoire a stocké divers virus mortels, tandis que d'autres indiquent même que le bacille du charbon y a été dérobé dans le passé et font état d'un incident de fuite à l'automne 2019, juste avant le début de l'épidémie de COVID-19, a rappelé M. Adams.

"Pourtant, malgré ces preuves, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en particulier, a été l'objet de pressions de la part des Etats-Unis pour maintenir l'attention sur la Chine et s'assurer que le récit américain, selon lequel la COVID-19 serait venue de Wuhan, continue", a-t-il déploré.

Depuis le début de la pandémie, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre une politisation de la lutte contre la COVID-19, a noté M. Adams. "Cependant, il semble qu'elle ait finalement commencé à céder sous la pression des Etats-Unis."

La politisation continue de la recherche de l'origine du virus et la propagande contre la Chine indiquent une chose : les Etats-Unis ont quelques choses à cacher, a-t-il conclu.

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Source: Agence de presse Xinhua
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