Les autorités de la République du Congo ont récemment durci les mesures sanitaires pour mieux contrer la propagation de l'épidémie de nouveau coronavirus, notamment du variant Delta qui sévit en République démocratique du Congo (RDC) voisine où il représente 84% des variants en circulation.
Face à ce phénomène, Brazzaville a décidé de reconduire l'essentiel des mesures édictées, dont la fermeture des frontières avec Kinshasa, située sur l'autre rive du fleuve Congo.
Dans ce cadre, les autorités du Congo-Brazzaville ont aussi demandé l'interdiction des vols Air France et Asky faisant escale à Kinshasa. Une décision que le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a justifié par le fait que la RDC a été classée en "zone rouge" par la France et la Belgique en raison de la forte circulation du variant Delta.
Par ailleurs, au vu de la situation épidémiologique au sein de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), où le Congo-Brazzaville se classe au 4e rang en terme de couverture vaccinale, ce pays veut mettre des bouchées doubles pour espérer atteindre un taux de couverture de 30% à la fin de l'année.
Face à cette situation, les autorités misent sur la vaccination de masse qu'ils considèrent comme la principale stratégie de prévention la plus durable pour protéger les Congolais contre les formes graves de la COVID-19 et contribuer à lutter à terme contre une propagation à grande échelle.
Pour l'heure, le taux des personnes totalement vaccinées est de 1,79%, tandis que le nombre total de doses de vaccin administrées était de 201.575 en date du 19 juillet.
A ce jour, 77 sites de vaccination ont été ouverts sur tout le territoire, avec une cible de vaccination fixée à 3,4 millions de personnes, soit 60% de la population, pour parvenir à l'immunité collective d'ici la fin juillet 2022.
