Les Nations unies restent profondément préoccupées par l'escalade des violences dans le nord-ouest de la Syrie, qui posent un risque croissant pour les civils, a déclaré vendredi un porte-parole de l'ONU.
Selon Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, les combats en cours ont fait des dizaines de morts et blessés chez les civils ces dernières semaines, dont de nombreuses femmes et enfants.
Les derniers rapports indiquent que les bombardements qui ont touché jeudi le village de Beiyloun, dans le sud d'Idlib, ont coûté la vie à sept civils, dont trois enfants. Sept autres civils ont été blessés, dont une jeune fille, a-t-il ajouté,lors d'un point de presse quotidien.
"De telles attaques soulèvent de nouvelles inquiétudes quant au respect du droit international humanitaire, qui oblige les parties à prendre toutes les précautions possibles pour éviter et minimiser les dommages aux civils", a noté M. Haq.
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires, ces violences affectent certaines des personnes les plus vulnérables du pays, avec environ 3,4 millions de personnes dans le besoin situées dans le nord-ouest de la Syrie.