Julius Ssekitoleko, l'athlète olympique ougandais qui avait pris la fuite vendredi dernier au Japon a été arrêté par les autorités locales, a confirmé un officiel ougandais mardi à Kampala.
Donald Rukare, président du Comité olympique ougandais, a confié à Xinhua que Julius Ssekitoleko, un haltérophile, avait été arrêté mardi après s'être enfui du village olympique le 16 juillet.
La disparition de M. Ssekitoleko était survenue alors qu'il devait passer un test PCR de dépistage de la COVID-19, à l'instar d'autres membres de sa délégation.
Bien qu'il ait été initialement sélectionné pour participer aux Jeux olympiques grâce à un système de quotas, la Fédération internationale d'haltérophile (IWF) avait réexaminé la liste et retiré son nom des participants aux épreuves de la catégorie des 67kg.
Suite à cette décision, M. Ssekitoleko ne pourra plus prendre part aux JO et son entraîneur ainsi que lui-même devront retourner en Ouganda le 20 juillet.
Hamson Obua, ministre ougandais des Sports, a considéré le fait qu'il ait été retrouvé comme une bonne nouvelle.
"L'athlète sera certainement interrogé sur la raison de sa disparition et actuellement, l'agence de sécurité japonaise s'occupe de l'interrogatoire", a ajouté M. Obua.
Lorsque le premier groupe d'athlètes ougandais est arrivé au Japon le mois dernier pour une préformation, deux de ses membres ont été testés positifs à la COVID-19, faisant la une de l'actualité.
L'Ouganda, dont la délégation est dirigée par le médaillé d'or des JO de Londres en 2012, Steven Kiprotich, a envoyé 26 athlètes aux JO de Tokyo. Ils se sont qualifiés dans les disciplines d'athlétisme, de boxe, de natation et d'aviron.
