Le président américain Joe Biden s'est lancé dans une mission gargantuesque de reconstruction des Etats-Unis, tant en termes d'image que d'infrastructures, pour répondre aux besoins domestiques, ainsi qu'à son désir de contenir la Chine, estime un article publié par le magazine américain Newsweek le 24 juin.
Mais cette initiative a été accueillie avec un certain degré de scepticisme et de méfiance par des experts et des responsables, qui craignent que le riche G7 ne manque d'unité et d'engagement pour défier les projets économiques les plus réussis et les plus influents de la Chine.
"Je considère l'initiative Build Back a Better World (B3W) comme un très bon premier pas et une bonne chose en principe", a confié à Newsweek David Sacks, chargé de recherche au Conseil des relations extérieures (CFR), un think tank. "Mais je pense qu'il y a beaucoup de questions sur notre capacité à la mettre en œuvre et à joindre le geste à la parole".
Les pays du G7 ont annoncé le lancement de l'initiative B3W, un plan mondial de développement d'infrastructures qui, selon eux, répondrait aux besoins énormes des pays à revenu faible ou intermédiaire.
