Au moins 20 personnes ont été tuées lors des combats qui ont opposé samedi soir les éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des miliciens locaux dans le territoire de Ndjugu, situé dans la province de l'Ituri (nord-est).
Selon les FARDC, 17 miliciens de la coopérative pour le développement du Congo (CODECO) figurent parmi les victimes abattues lors du combat, tandis qu'un militaire et deux civils ont également trouvé la mort.
Ces miliciens ont attaqué samedi le centre commercial de Fataki où ils ont tenté d'incendier l'hôpital général situé dans le territoire de Ndjugu. L'armée a ensuite riposté et réussi à repousser les assaillants loin du centre.
Dans l'après-midi de samedi, les mêmes miliciens ont tendu une embuscade qui a fait trois morts dans le village de Lita et Saliboko, toujours dans le territoire de Ndjugu.
La situation sécuritaire demeure violente depuis la semaine dernière dans la province de l'Ituri. Depuis la semaine dernière, les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), en coalition avec quelques milices locales, ont mené plusieurs attaques contre la population civile dans le village de Boga, faisant plus de 60 morts, selon les autorités militaires et civiles de l'Ituri.
Depuis le mois de mai, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, en proie à la violence des groupes armés, sont placées sous l'Etat de siège décrété par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi, ce qui permet aux militaires de conduire les opérations des grandes envergures contre les rebelles étrangers et locaux.
