Les Premiers ministres tunisien et français, Hichem Mechichi et Jean Castex, ont assisté jeudi à tunis à la clôture du Forum économique de Tunis pour le numérique.
L'événement se tient au siège de la centrale patronale de la Tunisie, l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA).
Dans un discours qu'il a prononcé à cette occasion, le chef du gouvernement tunisien a souligné que le calendrier des travaux du 3e Conseil supérieur de la coopération tuniso-française, "qui se tient dans notre pays se prépare au monde post-COVID et comprend la signature de nombreux accords de partenariat dans les domaines de l'économie, de la justice, de la défense, de la sécurité, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique".
"La Tunisie et la France font face à un ensemble de défis économiques après la crise mondiale liée à la COVID-19", a indiqué M. Mechichi, soulignant le rôle continu de l'Etat dans la lutte contre la pandémie en renforçant le secteur de la santé au niveau des hôpitaux avec des équipements et les ressources humaines adequates.
D'après le chef du gouvernement tunisien, "la politique de l'Etat dans le domaine industriel se cristallise dans la mise en place d'une économie verte qui investit dans les énergies renouvelables et valorise le capital humain et les compétences locales".
Pour sa part, le Premier ministre français, Jean Castex, a estimé que sa présence en Tunisie, accompagné d'une délégation de haut niveau, "reflète l'étroite coopération entre les deux pays et le rapprochement entre les deux peuples", notant que 30.000 Français résident en Tunisie et, en retour, 800.000 Tunisiens résident en France.
Le responsable français a également souligné l'intention des touristes français de "retourner dans leur destination préférée".
Au niveau des investissements, M. Castax a fait savoir que 1.400 entreprises françaises implantées en Tunisie génèrent plus de 150.000 emplois dans de nombreuses disciplines, dont les transactions numériques et la fabrication de masques pendant la pandémie.
Dans le même contexte, M. Castex a rappelé que la France, tout comme l'Europe "sont bien conscientes des avantages d'investir en Tunisie en raison de son capital humain formé et de sa capacité à innover et créer de la richesse".
