L'histoire coloniale des pays européens a été marquée par la brutalité et les atrocités, et les défaillances de ce passé colonial devraient être corrigées, a estimé le journaliste et consultant néo-zélandais John Bishop.
"Les maux du colonialisme et de la colonisation n'ont jamais été mis en doute en ce qui me concerne", a-t-il écrit dans une tribune parue en avril sur le site d'information néo-zélandais Stuff.
"Partout dans le monde où les puissances européennes se sont étendues du XVIe au XXe siècle, elles ont détruit les cultures locales, ruiné des civilisations qui fonctionnaient auparavant, pillé des ressources, dressé les peuples autochtones les uns contre les autres et imposé leur propre moralité et système de gouvernement supposément supérieurs", a dénoncé M. Bishop.
"Elles ont perçu les peuples autochtones comme étant inférieurs (l'esclavage était donc répandu); leurs terres et leurs biens étaient là pour être pris et la force a été utilisée pour réprimer la rébellion et la dissidence", a-t-il relevé.
Pour lui, c'étaient là des "caractéristiques communes du colonialisme" pratiquées par toutes les puissances européennes, notamment par les colons espagnols, portugais, belges, néerlandais, français et britanniques.
John Bishop a donc appelé à remédier aux "défaillances du passé", estimant qu'une "discussion sensée devait s'imposer" sur ce sujet.
