Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté vendredi les pays du Groupe des 20 (G20) à jouer un rôle de premier plan pour mettre fin à la pandémie de COVID-19 en collaboration avec l'ONU.
"J'exhorte les pays du G20, en collaboration avec les Nations Unies, à assumer un rôle de premier plan pour mettre fin à cette pandémie mondiale dévastatrice", a affirmé le chef de l'ONU lors du Sommet mondial sur la santé, une conférence virtuelle d'une journée visant à coordonner les efforts mondiaux contre la pandémie de COVID-19.
Parlant des efforts mondiaux pour contenir le virus, M. Guterres a estimé que l'accès très inégal aux vaccins, aux tests, aux médicaments et aux fournitures, y compris l'oxygène, a laissé les pays les plus pauvres à la merci du virus.
"Les récentes poussées de la COVID-19 en Inde, en Amérique du Sud et dans d'autres régions ont littéralement laissé des gens s'asphyxier sous nos yeux", a-t-il martelé.
"La pandémie est toujours bien présente, elle prospère et mute", a-t-il prévenu.
M. Guterres a dit que la vaccination rapide et complète dans le monde entier, ainsi que des mesures de santé publique continues, sont le seul moyen de mettre fin à la pandémie et d'empêcher des variants plus dangereux de s'implanter.
"Mais jusqu'à présent, plus de 82 % des doses de vaccin dans le monde sont allées aux pays riches. Seuls 0,3 % sont allés aux pays à faible revenu", a-t-il ajouté.
"La déclaration de Rome du G20 est une étape importante pour assurer l'égalité d'accès aux vaccins. Mais nous avons besoin d'un mécanisme de suivi, soutenu par la volonté politique de traduire la déclaration en un plan de vaccination mondial", a affirmé le secrétaire général.
"Nous avons de nombreuses initiatives. Mais nous devons veiller à ce qu'elles s'additionnent au lieu de se soustraire. Nous devons nous assurer de la coordination de ces différentes initiatives, dont certaines viennent d'être annoncées aujourd'hui", a-t-il conclu.
