Le président chinois Xi Jinping s'est engagé à des efforts internationaux concertés pour lutter contre la pandémie de nouveau coronavirus et a appelé à une meilleure gouvernance mondiale de la santé publique.
Depuis le début de la crise sanitaire mondiale, la Chine prône la coopération internationale pour faire face à ce défi commun, tout en partageant son expérience et en offrant une aide médicale et des vaccins au reste du monde.
Début mai, lors de sa conversation téléphonique avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le président chinois a souligné que la tâche la plus importante pour la communauté internationale restait la lutte contre la pandémie, jugeant que le monde devrait renforcer sa coopération et rejeter toute manipulation politique.
Notant que les grands pays devaient donner l'exemple en fournissant davantage de biens publics, M. Xi a précisé que la Chine avait apporté une aide vaccinale à plus de 80 pays en développement et exporté des vaccins vers plus de 50 pays.
La Chine a décidé d'offrir des vaccins aux casques bleus et au Comité international olympique (CIO), tandis qu'elle continuera de soutenir activement le programme COVAX et de déployer des efforts continus pour réduire le "fossé vaccinal", a-t-il ajouté.
S'adressant par liaison vidéo à l'ouverture de la 73e session de l'Assemblée mondiale de la santé en mai 2020, Xi Jinping avait annoncé des mesures concrètes pour promouvoir la lutte mondiale contre le nouveau coronavirus.
"La Chine accordera d'ici deux ans une aide de deux milliards de dollars pour soutenir les pays touchés, notamment ceux en développement, dans leur lutte contre la COVID-19 et la reprise de leur développement économique et social", avait-il dit.
Elle créera, en collaboration avec les Nations Unies, un stock et centre de réponse humanitaire mondiale pour garantir les chaînes d'approvisionnement en matériel anti-épidémique et mettra en place des "couloirs verts" de transport et de dédouanement, avait-il poursuivi.
"Quand le développement et le déploiement d'un vaccin contre la COVID-19 seront disponibles en Chine, il en sera fait un bien public mondial", avait-il dit à la même occasion, avant d'indiquer : "Il nous faut, en prenant en compte les défaillances et insuffisances qu'elle (la COVID-19) a révélées, perfectionner le système de gouvernance de la santé publique".
Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron en mars 2020, M. Xi avait déclaré que son pays était prêt à travailler avec la France pour encourager toutes les parties concernées à intensifier leur coordination et leur coopération dans des cadres comme les Nations Unies et le G20, à fournir des efforts conjoints de prévention et de confinement, à améliorer la gouvernance mondiale en matière de santé, à aider les pays en développement et les pays dans le besoin à améliorer leurs capacités, ainsi qu'à amortir les effets de la pandémie sur l'économie mondiale.
S'adressant par liaison vidéo au sommet du G20 à Riyad en novembre 2020, M. Xi avait jugé la tâche la plus urgente était de consolider le système mondial de santé publique et de contenir la COVID-19 ainsi que d'autres maladies infectieuses, soulignant l'importance à renforcer les capacités pour faire face aux défis mondiaux.
A l'invitation de Mario Draghi, Premier ministre italien qui assure la présidence du G20, et d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Xi Jinping participera au Sommet mondial sur la santé et délivrera un discours par vidéo ce vendredi à Beijing.
