Le Tribunal suprême fédéral du Brésil (STF) a confirmé jeudi l'annulation des condamnations de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva pour corruption, lui permettant ainsi de se représenter aux élections de l'an prochain.
Par huit voix contre trois, la cour a rejeté l'appel interjeté par le bureau du procureur général du Brésil contre l'annulation de ces condamnations prononcées par un tribunal fédéral de l'Etat du Parana (sud), qui découlaient d'accusations portées par l'opération anti-corruption Lava Jato (Lavage express).
En mars, le juge Edson Fachin du STF, rapporteur de l'affaire, a déclaré le tribunal fédéral du Parana incompétent, affirmant qu'il avait outrepassé ses compétences.
Lula a été emprisonné pendant un an et sept mois, d'avril 2018 à novembre 2019, à Curitiba, la capitale du Parana, et est depuis assigné à résidence.
L'ancien président avait été condamné à huit ans et dix mois de prison pour avoir prétendument accepté un appartement de luxe d'une entreprise de BTP en échange de contrats gouvernementaux lucratifs.
Le fait d'avoir été reconnu coupable a torpillé sa candidature à l'élection présidentielle de 2018 en tant que candidat du Parti des travailleurs, la loi interdisant à toute personne condamnée d'occuper des fonctions publiques.
