Un programme de recherches mené au Royaume-Uni sur le panachage des vaccins d'Oxford-AstraZenaca et de Pfizer-BioNTech contre le nouveau coronavirus va désormais inclure ceux produits par Moderna et Novavax, a annoncé mercredi l'université d'Oxford.
Le programme COM-COV explore comment les différents vaccins disponibles peuvent être utilisés de façon plus flexible, avec des sérums différents pour les première et deuxième doses.
Une première étude a porté sur 830 participants répartis sur huit sites pendant deux semaines en février dernier.
Dans l'étude dite COM-COV2, 1.050 personnes vont être rajoutées au programme. Il s'agit d'adultes de plus de 50 ans ayant reçu leur première dose de vaccin au cours des huit à douze semaines précédentes, qu'il s'agisse des vaccins d'Oxford-AstraZenaca et de Pfizer-BioNTech.
Un groupe recevra le même vaccin qu'auparavant et l'autre ceux produits par Moderna et Novavax.
"Si nous pouvons montrer que ces panachages engendrent une réponse immunitaire qui est aussi bonne que les réponses standard, et cela sans hausse significative des réactions, cela permettra potentiellement à plus de gens d'achever leur processus d'immunisation plus rapidement", a indiqué Matthew Snape, professeur associé de pédiatrie et de vaccinologie à l'université d'Oxford, par ailleurs investigateur en chef de ces essais cliniques.
