Le gouvernement nigérian a annoncé lundi qu'il contribuerait à renforcer le redressement et le développement dans la région du lac Tchad.
Sadiya Umar Farouk, la ministre des Affaires humanitaires, de la Gestion des catastrophes et du Développement social, a fait ces remarques dans un communiqué publié à l'issue d'une table ronde ministérielle virtuelle du Groupe de la Banque mondiale sur la région du lac Tchad, ajoutant que le Nigeria se concentrera sur les projets de développement dans la région.
"Le domaine d'intervention est la restauration de la mobilité rurale et de la connectivité, dans le but d'améliorer l'accès des communautés aux marchés et d'offrir aux bénéficiaires des opportunités d'emploi à court terme", a déclaré Mme Farouk.
Le ministère devrait également s'associer avec la Banque mondiale à travers la mise en place d'une structure de coordination pour la gestion ciblée des vulnérabilités par le biais des agences et des programmes sous sa supervision, a-t-elle ajouté.
Selon la ministre, la région est confrontée à une combinaison de facteurs de risque multidimensionnels qui aggravent les vulnérabilités, notant que les violences de Boko Haram témoignent d'une approche transnationale avec l'extension des attaques terroristes du groupe du Nigeria au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Elle a déclaré que cela avait créé une crise humanitaire, augmentant le nombre de personnes déplacées et de réfugiés dans la région du lac Tchad.
"Alors que les facteurs de fragilité et les obstacles à la croissance existaient avant l'insurrection, le conflit en cours a aggravé les difficultés de la région", a-t-elle conclu.
