La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) a déclaré que 58 femmes et enfants qui avaient été enlevés l'année dernière lors de violents combats intercommunautaires dans l'Etat de Jonglei ont finalement été réunis avec leurs familles.
La mission de l'ONU, en collaboration avec ses partenaires, a affirmé que l'échange des femmes et des enfants enlevés a eu lieu à la suite d'un accord de bonne volonté conclu entre les communautés ethniques Lou Nuer, Murle et Dinka Bor.
David Shearer, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Soudan du Sud et chef de la MINUSS, a dit que l'accord conclu pour libérer les femmes et les enfants enlevés était une étape essentielle pour instaurer la confiance et éviter le cycle de la vengeance.
"Les enlèvements sont un aspect horrible du conflit dans cette région. Je salue toutes les personnes concernées pour leurs efforts visant à réunir ces victimes innocentes avec leurs familles", a estimé M. Shearer dans un communiqué publié à Juba vendredi soir.
L'ONU considère que pas moins de 686 femmes et enfants ont été enlevés au cours des violences extrêmes entre ces communautés de l'Etat de Jonglei et de la zone administrative de Pibor (GPAA) entre janvier et août 2020.
La MINUSS a précisé que les efforts se poursuivent pour ramener les femmes et les enfants restants.
La réunion est la première partie d'un programme coordonné soutenu par le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la réconciliation, la stabilisation et la résilience, qui vise à s'attaquer aux causes profondes du conflit entre les communautés qui sévit depuis des années dans la région de Jonglei.
Les efforts intensifs pour négocier la paix entre les trois communautés sont en cours depuis décembre 2020, soutenus par la MINUSS en collaboration avec les agences.
