Le boycott du coton du Xinjiang par la BCI est précipité et voué à l'échec (COMMENTAIRE)

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Chine,Xinjiang,coton,BCI,commentaire
French.china.org.cn | Mis à jour le 30-03-2021

Peu après que la Better Cotton Initiative (BCI), basée en Suisse, a lancé son soi-disant boycott du coton du Xinjiang, le bureau de représentation de ce groupe à Shanghai a confirmé le week-end dernier qu'il n'avait aucun cas de "travail forcé" dans cette région autonome ouïgoure dans l'ouest de la Chine.

Bien que la BCI se prétende "à but non lucratif" et se présente en qualité de "plus grand programme de durabilité du coton", un examen attentif de son comportement montre qu'elle n'est pas professionnelle, indépendante et transparente.

Tout d'abord, la BCI s'est révélée être un acteur dans la campagne occidentale de dénigrement contre la Chine. Lorsque certaines institutions aux Etats-Unis et en Australie ont fabriqué des rapports inexacts sur le Xinjiang l'an dernier, la BCI, sans aucune enquête sur le terrain, a immédiatement suspendu ses activités de certification au Xinjiang, invoquant à tort des inquiétudes concernant de prétendus risques croissants de travail forcé.

En réalité, ces accusations sans fondement font intentionnellement fi du fait que la production de coton au Xinjiang a déjà atteint un haut degré de mécanisation.

Après que sa propre équipe en Chine a réfuté ces assertions concernant du travail forcé au Xinjiang, on pouvait s'attendre à ce que, du fait que son antenne locale ait mené une enquête de première main, le siège de la BCI devait y répondre au premier temps en corrigeant ses erreurs. Au lieu de cela, cette organisation a choisi de rester silencieuse et indifférente.

Deuxièmement, bien que la BCI se présente comme une organisation indépendante à but non lucratif, l'un de ses principaux partenaires financiers est l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), qui admet sans ambages que son travail "fait progresser la sécurité nationale et la prospérité économique des Etats-Unis".

Depuis des décennies, l'USAID a été accusée à plusieurs reprises de s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays. Sa nature d'outil servant à maintenir l'hégémonie américaine à l'étranger est évidente. Avec un tel bailleur de fonds, il est difficile de ne pas mettre en doute l'indépendance de la BCI.

De plus, Marc Lewkowitz, l'actuel président du conseil de la BCI, est également PDG de Supima, l'organisation de promotion et de commercialisation des producteurs américains de coton Pima. Le coton Pima et le coton du Xinjiang étant concurrents, on ne peut que s'inquiéter d'un éventuel conflit d'intérêt.

Enfin, la BCI a de sérieux problèmes de transparence. Les correspondants de Xinhua se sont récemment vu refuser un entretien au siège de la BCI à Genève.

Au cours de l'année écoulée, la BCI a publié à plusieurs reprises de fausses déclarations sur la production de coton au Xinjiang sans présenter de preuves fiables, si ce n'est des rapports bâclés par des organisations anti-chinoises en Occident. Il semble que la BCI n'ait pas de position propre à cet égard.

La BCI prétend prôner un travail décent et des normes environnementales élevées, mais ses propres opérations ne sont pas décentes et répondent à des normes peu élevées. En vendant un mensonge méprisable au monde, la BCI met en péril sa propre crédibilité.

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Source: Agence de presse Xinhua
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