Les Nations Unies tentent de contacter les travailleurs humanitaires pris dans des attaques au Mozambique alors qu'ils se tenaient prêts à aider les habitants de la ville de Palma, a indiqué jeudi un porte-parole de l'ONU.
"Nous nous assurons toujours que notre présence sur le terrain, notre personnel et les travailleurs humanitaires associés, sont protégés", a dit Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "Dans ce cas, il y avait plusieurs travailleurs humanitaires dans la zone lorsque les attaques ont commencé. Nous communiquons avec tous les contacts pertinents pour nous assurer que ces travailleurs humanitaires sont en mesure de quitter la zone en toute sécurité", a-t-il précisé.
Les Nations Unies sont préoccupées par la violence dans la province de Cabo Delgado, a expliqué M. Haq. Les attaques, qui auraient commencé mercredi, obligent les familles à fuir leurs maisons et entraînent une détérioration rapide de la situation humanitaire dans la région.
Les Nations Unies sont prêtes à soutenir la population et le gouvernement du Mozambique pour répondre de manière urgente aux besoins des populations touchées, a poursuivi le porte-parole.
Des rapports rendus publics qualifient de féroces les attaques des rebelles sur Palma, survenues près d'un projet gazier international de 20 milliards de dollars américains. Des décapitations ont été signalées.
Save the Children a raconté sur son site Internet qu'un garçon de 11 ans avait été décapité alors que sa mère et ses trois frères et sœurs se cachaient dans les bois voisins.
