Burkina Faso : la population civile et les missions médicales doivent être protégées contre tout acte de violence (CICR)

Par : Lisa |  Mots clés : Burkina Faso-terrorisme-CICR
French.china.org.cn | Mis à jour le 05-03-2021

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a exprimé jeudi son inquiétude face à la persistance des incidents de violence armée ciblant des personnes civiles, des malades, des agents de santé, des moyens de transport sanitaire et des structures médicales au Burkina Faso.

Une ambulance du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Djibo en cours d'évacuation médicale vers Ouagadougou a ainsi sauté mardi sur une mine artisanale à Gaskindé dans la province sahélienne du Soum (nord). Six personnes à bord du véhicule ont été tuées, selon les autorités. La semaine dernière, dans la province du Yagha (nord-est), deux femmes ont également perdu la vie dans un incident similaire.

"Ces incidents sont particulièrement affligeants", a déploré Laurent Saugy, chef de délégation du CICR au Burkina Faso, dans le communiqué.

Le CICR a rappelé à toutes les parties prenantes l'interdiction d'employer des moyens et des méthodes de guerre qui frappent sans discrimination ou qui causent des maux superflus. "Toutes les parties au conflit doivent respecter et protéger les populations civiles, les blessés et les malades, ainsi que les personnels de santé, les structures médicales et les véhicules sanitaires", a dit M. Saugy.

Elles "doivent prendre toutes les mesures raisonnables pour assurer aux blessés et aux malades un accès sûr et rapide aux soins de santé conformément au droit international humanitaire", a-t-il ajouté.

Depuis le 1er janvier 2020, le CICR a renforcé sa présence et sa proximité auprès des populations des zones les plus affectées et dit s'efforcer d'apporter une réponse aux besoins les plus urgents.

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Source: Agence de presse Xinhua
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