De nouvelles études ont suggéré que le COVID-19 évoluait naturellement et était bien plus répandu qu'on ne le pensait jusqu'à présent, selon un journal américain.
"Au moins quatre études récentes ont identifié des coronavirus étroitement liés à la souche de la pandémie sur des chauves-souris et des pangolins en Asie du Sud-Est et au Japon, un signe que ces pathogènes sont plus répandus qu'on ne le pensait et que le virus a largement eu l'occasion d'évoluer", a indiqué lundi le Wall Street Journal.
Une autre étude a souligné que la modification d'un acide aminé, un composé organique formant les protéines, sur la protéine spiculaire du virus pouvait permettre à celui-ci d'infecter des cellules humaines, a-t-il ajouté.
"Ces dernières recherches s'ajoutent aux preuves que ce virus, appelé SRAS-CoV-2, tire probablement son origine des chauves-souris et a ensuite naturellement évolué pour infecter les humains, potentiellement par le biais d'un animal intermédiaire", a analysé le quotidien.
Les études expliquent aussi clairement pourquoi une équipe d'experts dirigée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a conclu son enquête de terrain le mois dernier dans la ville chinoise de Wuhan, a appelé à élargir les recherches de données et de preuves dans d'autres pays, selon le Wall Street Journal.
L'équipe de l'OMS, dont les experts viennent d'Australie, du Danemark, d'Allemagne, du Japon, des Pays-Bas, du Qatar, de Russie, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et du Vietnam, est arrivée le 14 janvier à Wuhan pour déterminer avec les scientifiques chinois l'origine du nouveau coronavirus.
Début février, l'équipe internationale a terminé ses quatre semaines de recherches et présenté ses premières conclusions lors d'une conférence de presse en Chine, excluant l'hypothèse que le virus se serait échappé d'un laboratoire et appelant à des approches basées sur la science.
