Le gouvernement zimbabwéen a réfuté les informations diffusées par certains médias selon lesquelles il avait interdit à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et à l'UNICEF de participer aux programmes de lutte contre le COVID-19 du pays.
Dans un communiqué publié vendredi par le ministère de la Santé et du Soin à l'Enfance, le gouvernement a rejeté les informations publiées vendredi dans un hebdomadaire local. Il a indiqué que ce rapport était malveillant et destiné à alarmer les citoyens.
"En outre, le ministère tient à déclarer officiellement qu'il n'y a eu aucune communication empêchant l'OMS, l'UNICEF, ou tout autre partenaire de participer à l'effort national visant à freiner la propagation du COVID-19", a déclaré le gouvernement.
Au même moment, une note de blog dont le contenu a depuis été vérifié comme étant une pure fabrication, a affirmé que des sources de l'OMS avaient mis en garde le Zimbabwe contre l'utilisation du vaccin.
Dans des entretiens séparés avec les médias d'État, les deux agences des Nations Unies ont également rejeté des affirmations et déclaré qu'elles entretenaient des relations cordiales avec le gouvernement.
Le représentant de l'OMS dans le pays, Alex Gasasira, a déclaré vendredi au journal The Herald que le Zimbabwe était l'un des principaux pays à suivre la science et les directives prescrites en réponse à la pandémie.
"Notre relation avec le gouvernement du Zimbabwe est une relation très professionnelle. Comme vous vous en souvenez peut-être, même avant l'épidémie de COVID-19, dans tous les domaines de la santé, le gouvernement a suivi de très près les orientations que l'OMS a fournies aux États membres.
La représentante de l'UNICEF au Zimbabwe, Laylee Moshiri, a également nié que la participation aux programmes de lutte contre le COVID-19 de son organisation ait été suspendue.
