Le rejet par l'Egypte des ingérences étrangères en Libye contribue à préserver la voie politique, selon Al-Sissi

Par : Laura |  Mots clés : Egypte-rejet-ingérence
French.china.org.cn | Mis à jour le 17-01-2021

Le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi a déclaré samedi que le rejet par son pays des ingérences militaires étrangères en Libye et la ligne rouge qu'il a définie entre Syrte et Al-Djoufrah ont contribué à préserver la voie politique de la crise libyenne.

Les remarques de M. Al-Sissi interviennent lors de sa rencontre avec Adel Abdul-Rahman al-Asoumi, président du Parlement arabe basé au Caire et affilié à la Ligue arabe, a déclaré la présidence égyptienne.

Quelques jours après avoir annoncé une initiative dirigée par L'Egypte pour mettre fin au conflit interne en Libye, Le Caire avait averti en juin 2020 que la zone située entre Syrte et Al-Djoufrah constituaient une ligne rouge pour la sécurité nationale égyptienne.

Le plan du Caire prévoyait la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu entre les parties libyennes au conflit, le démantèlement des milices, le retrait des forces étrangères, l'élection d'un conseil présidentiel représentant tous les Libyens et l'élaboration d'une déclaration constitutionnelle pour réglementer les élections aux étapes ultérieures.

Lors de leur rencontre, M. Al-Sissi a déclaré au président du Parlement arabe que des positions unies permettraient aux Etats arabes de maintenir des politiques similaires pour sauvegarder la sécurité nationale arabe, selon la déclaration présidentielle.

M. Al-Sissi a également exprimé son soutien au Parlement arabe et à son rôle de "partenaire actif pour servir les intérêts suprêmes de la nation arabe et renforcer les liens entre ses peuples".

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Source: Agence de presse Xinhua
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