Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a annoncé mercredi que l'entrée sur le territoire de tous les ressortissants étrangers non résidents dans le pays serait suspendue, dans le cadre d'un effort coordonné visant à freiner la propagation de la pandémie de COVID-19.
La majorité des entrées avaient déjà été suspendues en décembre, à l'exception des voyageurs d'affaires et des personnes associées à des programmes étudiants en provenance de certains pays qui ont été exemptés du durcissement des restrictions.
La fermeture des frontières du Japon à tous les ressortissants étrangers non résidents sera maintenue jusqu'au 7 février, date à laquelle l'état d'urgence déclaré dans le Grand Tokyo et dans d'autres régions du Japon sera levé, a déclaré le dirigeant lors d'un point de presse portant sur la question.
Cette décision entre cependant en contradiction avec la position précédemment exprimée par le Premier ministre.
Celui-ci avait récemment souligné au cours d'une émission de télévision que le Japon garderait ses portes ouvertes aux voyageurs d'affaires de certains pays, à condition que cela n'entraîne pas un afflux du nouveau variant hautement transmissible du coronavirus détecté au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.
Au sein du Parti libéral-démocrate (PLD, au pouvoir), les législateurs avaient refusé cette nouvelle position, certains d'entre eux appelant à la suspension de l'exemption.
Ces membres du PLD ont fait valoir qu'il était contradictoire de demander aux Japonais de rester chez eux sous le régime de l'état d'urgence tout en permettant aux ressortissants étrangers non résidents d'entrer dans le pays.
