Un médecin russe remet en question l’origine chinoise du COVID-19

Le 6 janvier, l’agence de presse russe Sputnik a rapporté que le médecin et animateur russe Alexander Myasnikov avait affirmé sur son compte Telegram qu’il était d’accord à la Chine qui refuse la terminologie selon laquelle le COVID-19 provient de Chine, cette maladie hautement infectieuse ayant presque en même temps infecté des populations dans le monde entier.

M. Myasnikov a écrit au début du message qu’il était d’accord avec le refus de la Chine de dire que le COVID-19 provient de Chine. Il estime que le fait d’affirmer que « des Chinois ont mangé des tatous et des fourmiliers contaminés par des chauves-souris » est puéril.

Il a estimé que l’idée selon laquelle le virus est originaire de Wuhan apparaissait comme une manœuvre pour attirer l’attention, expliquant que les infections par le COVID-19 étaient survenues en même temps dans le monde. Par exemple, le « patient zéro » en France a été détecté bien avant le premier patient officiellement enregistré, et la Russie avait une incidence inhabituellement élevée de pneumonie virale dès l’automne 2019.

« Nous devons savoir que nous sommes faits tranquillement endoctrinés par l’idée d’une ‘épidémie ponctuelle’ mais c’est peut-être loin d’être le cas ! Je suis content que l’ordre présidentiel visant à surveiller le risque de maladies infectieuses et à réagir de manière appropriée n’ait pas reçu l’attention du grand public. »

« Nous devons envisager le COVID19 comme un phénomène naturel, il ne faut pas le diaboliser ni l’exagérer, ne pas paniquer, et suivre les mesures qui peuvent être suivies. » A la fin de son message, M. Myasnikov a suggéré que les Russes se fassent vacciner, ce qui, selon lui, est le seul moyen de changer la donne.