Le bilan de l'embuscade tendue mercredi contre l'armée burkinabè sur l'axe Tin-Akoff-Beldiabe dans la province de l'Oudalan (nord) est passé de sept à 14 morts, a annoncé jeudi soir le porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou.
Dans son communiqué lu à la télévision publique (RTB), il a ajouté que cette attaque dans cette région sahélienne avait également fait huit blessés, dont trois sont dans un état grave.
M. Dandjinou, tout en assurant que l'armée avait lancé un ratissage pour retrouver les auteurs de cette attaque, a appelé les populations à collaborer avec les forces de défense et de sécurité.
"Je demande à l'ensemble de mes compatriotes de porter en prières toutes les victimes du terrorisme, et en particulier nos vaillants fils engagés sur le front. Pensées pieuses pour nos soldats tombés à Tin-Akoff", a écrit le président Roch Marc Christian Kaboré.
Alors que les acteurs politiques sont en pleine campagne électorale pour le scrutin présidentiel et législatif du 22 novembre, la situation sécuritaire s'est dégradée ces derniers jours dans le Sahel et le nord du pays.
Ainsi, au moins quatre personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi lors d'une attaque menée par des inconnus dans la province du Namentenga (centre-nord). La veille, dans la localité de Goudébo située dans la province sahélienne du Soum, une attaque contre le véhicule d'un député en campagne électorale avait coûté la vie à une personne.
